Avons-nous été à la hauteur de la grâce de Dieu ?

Sans effort, nous le sentons de partout, qu’il s’agit du temps de l’évaluation dans les institutions au rythme de l’année civile. Cette évaluation se déguise en rapport annuel financier pour les uns, et en examen de conscience pour les autres afin de voir la qualité de notre coopération à la grâce donnée par le Seigneur.

Au Parlement congolais, la soumission du prochain budget 2025 est en étude avant sa promulgation dans les prochains jours. Peu avant, au niveau de l’Assemblée Nationale, les débats ont tourné sur la gestion des richesses du pays, mais aussi sur les prochaines réalisations qui préfigurent le budget pour l’exercice 2025. Après son adoption à l’Assemblée Nationale, le Sénat l’examine aussi à son tour. Au cœur de cet exercice, se trouve l’importance de rendre compte de la gestion des ressources confiées au nom du peuple.

Au CARF, les agendas sont garnis des travaux des rapports financiers demandés par la province jésuite d’Afrique Centrale et par nos partenaires. Deux projets annuels ont été clôturés, respectivement l’un en Août et l’autre en Novembre. Pour cette année qui touche à sa fin, nous avons géré trois projets dont deux annuels et un triennal. Ces projets renforcent nos actions qui sont orientées vers le développement socio-économique des Provinces du Haut-Katanga et du Lualaba, à travers la promotion de la bonne gouvernance des ressources minérales.

Hormis ces travaux des rapports financiers, un rapport annuel des activités CARF sera publié incessamment, comme il en est déjà la tradition au sein de notre institution. A cela s’ajoute aussi la planification des activités pour l’an 2025. Dans cette prochaine planification, les gémissements de l’Esprit-Saint nous invitent de plus en plus vers la route Kasenga, aux alentours des villages DAVID et AMATO où la province ACE a une concession de 11 hectares. Sûrement, les prochains numéros de notre bulletin d’information en donneront les détails.  

Cependant, ce temps est donc marqué par un double exercice : d’une part, nous évaluons nos réalisations, et d’autre part, nous planifions ce que nous voulons accomplir en 2025. C’est sur ce registre que tout récemment, les communautés jésuites du Haut-Katanga ont reçu la correspondance du Père économe de la Province, venant sous la casquette du reviseur des comptes pour effectuer un travail de révision des comptes des communautés et œuvres jésuites de Lubumbashi. Son séjour de travail entrera aussi dans le cadre de l’évaluation financière et de la maintenance de nos patrimoines ainsi que la planification et/ou la projection budgétaire de l’exercice 2025. Puisque nous ne sommes que les intendants des dons et biens de Dieu, avons-nous été à la hauteur de la confiance de Dieu ?

Dans la parabole des talents (Mt 25 :14-30), le Seigneur complimente les bosseurs audacieux et condamne le paresseux plaintif. L’analyse que l’on peut se faire, c’est de savoir les causes de réussite de ceux-là qui ont reçu plus d’un talent et les causes de l’échec de celui qui n’en a reçu qu’un seul. 

Sous un autre angle de cette parabole des talents, l’on peut examiner aussi « le facteur temps » accordé aux ouvriers de la vigne du Seigneur. Ce serviteur bon à rien selon saint Mathieu n’a pas usé utilement du temps et de son talent accordé par son maître. Tout compte fait, il faut évaluer l’année finissante et projeter celle qui s’annonce. Toute cette problématique devrait nourrir ce temps d’évaluation en cette fin d’année.

Fructueux temps de l’avent !

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